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  • 3 jeunes cambrioleurs de Detroit visent la maison d'un ex militaire aveugle mais la victime se transforme vite en bourreau...

    Des plans biens trouvés, beaucoup de suspens et des rebondissements, mélangez ravage de la guerre et de la crise économique et vous obtenez don't breathe !

     

     


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  • Qui dit vacances dit plus de temps. Du temps, il en faudra pour éplucher le contenu (en anglais) de ce site qui présente des liens de documentaires très intéressants :

    http://www.diygenius.com/mind-expanding-documentaries/

     


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  • Le documentaire FortMcmoney est vraiment immersif et pour cause, il est présenté sous forme de jeux de rôle point & click où on mène une enquête sur la ville de fort McMurray dont l'activité économique tourne autours de l'extraction de pétrole bitumeux.

    Fort Mcmoney : le futur du reportage

    On peut discuter avec les personnes (réelles) de la ville, leur poser des questions, résoudre des petites enquêtes, trouver des indices mais surtout voir tous les aspects de cette ville au travers des pro et contre pétrole bitumeux.

     

    Le gros intérêt de ce documentaire est qu'on peut insister sur les aspects ou personnages qui nous intéressent (écologie, économie, société,...).

    Le lien : http://www.fortmcmoney.com/#/fortmcmoney

     


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  • Ces dernières semaine, j'ai vu :

    Revue de Ciné de janvier févrierLe dernier Miyazaki ne m'a pas inspiré grand chose côté histoire.

    J'ai trouvé étrange le choix de mettre en avant l'innocence et la passion rêveuse de l'ingénieur dans ce contexte de course à l'armement. Je suppose qu'il faut retenir de ce film que la guerre ne touche pas les rêveurs ? J'ai personnellement trouvé le tout niais et plat même si j'ai aimé les dessins qui rappellent les vieux animés (Tom Sawyer,...).

    L'intérêt du film réside dans la possibilité de voir cette période particulière traitée du point de vue du Japon.

     

    Verdict : Long et soporifique

     

     

    Revue de Ciné de janvier février

     Après l'excellent et hilarant Les Gamins, j'attendais avec impatience Prêt à tout, la nouvelle comédie de Max Boublil.  C'est assez drôle pour qu'on ne s'ennuie pas même si l'histoire n'est pas très prenante. 

    Cette sympathique comédie romantique à la Française rapproche des étudiants aux personnalités opposées qui se retrouvent après quelques années. Le loser qui a réussi dans la vie et la fille à forte personnalité que la vie n'a pas épargné.

    Un des thèmes traité est le rôle de l'argent sur le bonheur et la séduction. Le héro n'est pas heureux avec sa fortune mais elle lui permet de conquérir sa partenaire à coups de cadeaux et rachats d'entreprises. Tous les personnages du père aux amis en passant par la très convaincante Aïssa Maïga, finissent par céder à l'attrait de l'argent et des solutions qu'il apporte (cadeaux, hôtel de luxe, indépendance,...)

    En gros, l'argent ne fait pas le bonheur mais il est tellement utile...

    Verdict : sans Chabat, c'est plus çha mais cha se regarde quand même

     

    Revue de Ciné de janvier février

    Des gargouilles, des démons, Frankenstein,... C'est un épisode de Buffy ? Non, enfin presque, c'est I Frankenstein, l'histoire moderne et pleine d'action de la créature. 

    Visuellement, c'est beau sauf les masques de démons qui rappelllent un mauvais épisode de Buffy, il y a de l'action, des effets spéciaux, un scénario sans intérêt et Aaron Eckhart que j'ai adoré dans Thank you for smoking. Il a aussi joué dans l'original World invasion Battle LA, The Dark knight.

    Un thème intéressant du film est: peut-on vivre en marge du reste de l'humanité et de la lutte du bien contre le mal ?

    La réponse choc de la belle scientifique en mini jupe est qu'on appartient à l'humanité par choix, pas par naissance.

     

    Verdict : il a fait de la muscu Aaron !

     

    Revue de Ciné de janvier février

    Le film de ce début d'année : Léo le Wolfy euh, Le loup de Wall Street. Dicaprio et Scorsese c'est toujours une réussite. J'ai adoré Les infiltrés, Aviator (Moins Gangs of NY) et ils remettent ça en mieux ! En plus excessif en plus jouissif. Démesure, folie, grandeur !

    Ce film est vraiment une réussite, passons sur l'histoire que tout le monde connaît pour insister sur le traitement de Martin et la prise de risque de Dicaprio. Les 2 se lâchent vraiment et le résultat est hallucinant.

    Le film choisit de montrer la démesure, l'arrogance, l'insouciance, le mépris de la finance au travers de ces personnages déjantés, drogués, brillants, décalés. prenez Les initiés et remplacez Ribisi par Jonhy Deep dans Rhum express et sous poudrez d'arnaque façon Catch me if you can et vous n'aurez qu'une idée de ce qu'est Le loup de Wall street !

    La critique ne se limite pas aux personnages qui semblent profiter pleinement du modèle qui leurs permet de s'exprimer. En vérité, c'est la société entière qui est critiquée. Comment se fait-il que le flic (dédicace à coach Taylor !) travailleur rentre en métro ? Pourquoi les gens se laissent tenter aussi facilement par l'argent facile ? Pourquoi la COB est-elle aussi inefficace ? Pourquoi n'arrivons-nous pas à haïr le personnage principal ?

    Bravo à Jhonah Hill et Matthew Mac Conaughey et Dicaprio qui sont absolument tordants dans ce film.

    Verdict : à voir et revoir d'urgence

    Revue de Ciné de janvier février

    Matthew Mac Conaughey est métamorphosé dans le solo Dallas Buyers club.

    L'histoire des 1ers séropositifs texan n'a pas dû être facile. Confirmation avec Dallas buyer Club qui relate la création de clubs d'achats de médicaments et de solutions alternative aux 1ers traitements onéreux et dangereux imposés par la FDA.

    Ca se passe dans le sud, pourquoi ne pas appeler Matthew ? Un rôle qui n'était pourtant pas taillé pour lui car il a dû perdre des kg et les muscles qui ont fait son succès dans les comédies romantiques du temps où il n'était pas à la mode...

     

    Verdict : belle performance

     

    Revue de Ciné de janvier février

    Beaucoup de bruit sur cette comédie sympathique et originale mais bon...

    Tout le monde en a parlé, je n'en rajoute pas.

    Verdict : déconseillé aux parents qui craignent la théorie du genre. Les autres peuvent y aller ou alors aller voir le Loup de Wall Street !

     

     

     

    Revue de Ciné de janvier février

     The lunchbox fait parti de ces films qui vous transportent dans un autre monde et vous change au même titre que l'excellent Carnet de voyage ou Into the wild

    Personnellement, j'ai vraiment accroché à ce film qui nous plonge dans le quotidien des travailleurs Indiens, de leurs épouses, en passant de la cuisine par les bus, les restaurants. Tous nos sens sont mis à contribution, j'ai eu l'impression de goûter les plats servis, de sentir les saveurs, ressentir la foule.

    Une vrai réussite.

    Verdict : Pas la peine de partir en vacances, allez voir The Lunchbox !

     

     

     

    Revue de Ciné de janvier févrierBen Stiller semble s'être vraiment investi dans ce film qui traite des choix de vie : le fameux "vivre ses rêves" cher à Hollywood. Il paraît qu'il suffit de le décider pour le faire. Mouai, je ne suis pas sûr. Ce qui est sûr c'est qu'on aime ce genre d'histoire au cinéma, vous savez, le genre de vie qu'on voudrait vivre mais qu'on ne peut pas réaliser. Et oui monsieur Stiller, 1/7 de la population mondiale peut se payer des voyages en avion (merci Hans Rosling pour l'info).

    C'est plaisant, plein de bonnes intentions. Ben Stiller joue son rôle habituel.

    j'ai particulièrement aimé le fait qu'on se positionne du côté des travailleurs moyens qui se font virer après un rachat. La représentation caricaturale du management inexpérimenté, cruel, monochrome, menteur est très drôle.

    Sean Pen est marrant en vieux baroudeur rebel de la photo.

    verdict : pourquoi pas !

     

    Revue de Ciné de janvier février

    Nymphomaniac 1 et 2. Polémique, polémique ! Ben non en fait, le film est drôle, intéressant et intelligent.

    Il raconte la vie d'une sex addict des ses 1ères expériences, sa période rebelle, son grand amour, sa vie de famille,...

    La forme est sympa : une discussion en Seligman le passionné de pêche et Charlotte Gainsbourg la pasionné de... Oui bon passons.

    Je n'analyserai pas le film qui est vaste mais simplement ce que j'en ai retenu :

    1/ une nymphomane ne fait rien de plus que n'importe quel homme ferait

    2/ l'innocence n'existe pas (contrairement à ce que peut soutenir Seligman)

    3/ l'amour se conjugue avec trahison (on retrouve pas mal d'éléments d'anté christ, les acteurs, l'enfant qui saute du balcon, la trahison amoureuse,...)

    4/ Lars Von trier règle ses comptes avec le politiquement correcte et appelle un nègre un nègre (oui, c'est moins risqué que faire d'autres déclarations à Cannes !)

    Verdict : soyons fous, pourquoi pas ?

    Revue de Ciné de janvier févrierJe n'y croyais pas vraiment en allant voir A coup sûr mais l'affiche avait l'air marrante et aguicheuse. 

    Eric Elmosnino m'avait bleuffé dans Gainsbourg mais j'avoue être allé voir le film parce que Laurence Arné avait l'air jolie sur l'affiche. Résultat, pas grand chose à se mettre sous la dent : tout est survolé dans le film et rien ne paraît crédible. Ce n'est pas horrible à voir mais bon pourquoi y aller  ? Je ne trouve pas d'argument pour vous inciter.

    Verdict : allez tout droit en prison, ne passez pas par la case A coup sur !

     

     

    Revue de Ciné de janvier février

    Idris Elba est un de mes acteurs de séries préféré (dans The Wire et Luther). Il s'impose enfin dans un 1er grand rôle dans un grand film (Prometheus et Thor ne comptent pas dans cette catégorie lol)

    J'ai été impressionné par Naomie Harris qui sort vraiment du lot dans Mandela en Winnie revencharde. Comme quoi les James Bond girls peuvent avoir de la personnalité !

    Le film en lui même est sans passion et sobre mais fidèle à l'histoire de l'homme. il relate notamment l'avant ANC et la période ANC de Mandela, ses mariages,...

    Verdict : incontournable mais sans passion

     

     

     

    Revue de Ciné de janvier février

    J'avais aimé Les beaux Gosses, moins JC comme Jésus Christ (en gros Vincent Lacoste ne suffit pas à me faire aller voir un film).

    Le concept de ce pays dirigé par les femmes m'a par contre beaucoup plus et je n'ai pas été déçu : la république démocratique de Bubunne est dirigée par les femmes pendants que les hommes voilés élèvent les enfants à la maison, se font violer, harceler dans la rue,...

    On navigue entre la satire caricaturale d'une BD pleine de références et l'aventure initiatique ou tous les repères sont inversés (à la fin notamment). Les métaphores sont matérialisées par exemple quand on se rend compte que le régime fait avaler de la merde à son peuple, ou alors quand les prétendants offres leur laisse à leur futur potentielle épouse.

    Le film a pas mal de défauts (le manque d'émotion, d'ambition dans les décors, de rythme,...) mais surtout beaucoup de bonnes idées et un casting solide

    Verdict : bubunne !

     

    Revue de Ciné de janvier février

    Nul ! lol

    Les fans d'anim Japonaise vont m'en vouloir mais franchement, c'est mou ! Pourtant il y a des moyens, des vaisseaux spatiaux, des pirates et... ben non. Il y a surtout des sentiments humains peu compréhensibles et au bout d'1h30 de lente animation, on s'en fout, on veut rentrer.

    Le personnage a pourtant marqué mon enfance et j'étais tout excité de redécouvrir son histoire. Tout ce potentiel émotif n'est pas exploité et l'histoire est tordue et traitée sans éclat.

     

    Verdict : j'ai bien dormi !

     

     

    Revue de Ciné de janvier févrierQuel plaisir de voir Dahai tirer sur la vermine patronale et ses serviteurs. Car oui, Dahai n'est pas du genre à abandonner l'humain pour le profit. Du fond de son village, il est resté fidèle à l'esprit révolutionnaire du communiste et il maintient à lui seul la lutte des classes alors que le reste de la société Chinoise accueille à bras ouverts le capitalisme sauvage des villes (souvent sans en avoir le choix).

    La scène a retenir d'après moi dans ce film est celle ou le client d'un sauna (service tout compris, on se comprend) cherche à acheter Xiaoyu, une employée travaillant à l'accueil. Face à son refus, il la giffle et la frappe avec la liasse de billets qu'elle refuse. Il veut littéralement l'asservir avec son argent, il ne comprend pas pourquoi elle le rejette, lui et son argent qui devrait suffir à le rendre attractif. Non monsieur le client, l'argent ne fait pas tout, bientôt vous finirez allongé sans vie sur le sol.

    Ce film montre la Chine moderne, des campagnes pauvres à l'exploitation des villes. La corruption, la criminalité, les maitresses, le monde cruel du travail, l'inhumanité des dortoires de travailleurs, tout y passe.

    Verdict : Kill Dahai, Kill !

     

    Revue de Ciné de janvier févrierMichael B. Jordan est passé par The Wire, Friday Night light (Texas 4 ever !), l'original Cronicle, il tient la tête d'affiche dans Fruitvale Station qui reprend un tragique fait divers datant de 2009 : les dernier jours et le meurtre d'un jeune noir à SF par un agent de police de metro.

    Le film montre la vie d'un jeune noir Américain, ses relations de famille, sa relation amoureuse, ses dilemmes. On reste sur cette dimension humaine tout le film et c'est un choc de voir cette vie disparaître.

     

    Verdict : je regrette pas

     

     

     

    Revue de Ciné de janvier févrierJ'ai beaucoup aimé les 1ers et je trouve les acteurs très bons. Un nouveau tournant dans la vie de Xavier qui se sépare et va vivre à NYC pour se rapprocher de ses enfants. Oui il y a eu beaucoup de comédies françaises à NY ces derniers temps et oui la vie des personnages paraît de plus en plus éloignée de la réalité (depuis la fac) mais on s'en fout, l'important  c'est de retrouver les personnages dans des situations drôles.

    Contrat rempli et Xavier continue de se poser des questions... J'attend le suivant :-)

     

    Verdict : jamais 2 sans 3 !

     

     

     



    Revue de Ciné de janvier févrierMon 2ème coup de coeur est ce film d'Alex de la Iglesia. Je suis allé le voir et quelle surprise ! C'est déjanté, plein de références, original, drôle.

    J'ai beaucoup aimé cette transposition de la lutte des sexes dans ce compte de sorcières qui commence par un casse et finit dans une grotte pour cérémonie païenne. Les dialogues sont top, le visuel aussi, le rythme est très bien géré. Il n'y a que la fin qui m'a un peu déçu après cette scène incroyable dans la grotte, le rythme retombe un peu.

    Alex de la Iglesia m'avait tué de rire avec le Crime farpait. Ses films sont toujours pleins de surprises et valent le détour.

     

    Verdict : à voir !

     

     

    Revue de Ciné de janvier février

    Que dire si ce n'est : à ne rater sous aucun prétexte.

    Le 2ème volet du Hobbit est beaucoup plus rythmé que le 1er et l'histoire se déroule beaucoup mieux que dans le 1er où la 1ère heure était longue ou encore dans les seigneur des anneaux qui tiraient un peu en longueur...

    Ici que de la quête, pas trop de blahblah sur l'importance de l'amitié, nos naims courent vers leur trésors et ils ont raison. Le personnage féminin elfe introduit par Peter Jackson est légitime et bien trouvé. Il s'articule parfaitement à l'histoire et lui donne de la profondeur.

    La scène où le Dragon se fait fondre de l'or dessus n'est pas réussie mais tout le reste l'est. 

    Verdict : la suite !

     

     

    Revue de Ciné de janvier févrierQuand on a vu Oz et The good wife on est prêt à encaisser tous les films sur la prison non ?

    R raconte le séjour en prison du jeune padawan Rune qui va essayer de s'en sortir dans ce monde impitoyable, hierarchisé, plein de codes et de violence. Le film ne donne pas envie de passer par la case prison.

    Il paraît qu'on juge une civilisation à la façon dont elle traite ses membres les plus vulnérables. En prison nous ne ferions pas bonne figure.

    L'organisation en prison me fait penser à la politique internationale avant les guerres mondiales. Des gangs violent qui cherchent à exploiter les ressources des nouveaux arrivants vulnérables. Les alliances, guerres de pouvoir, l'endoctrinement, le manque d'ouverture,...

    Ce film est original, crédible et réussi particulièrement avec le changement de point de vue dans la dernière partie du film.

    Verdict : pour les fans de prison

     

    Revue de Ciné de janvier février

    On a évoqué la BD un peu plus tôt avec Riad Satouff. On continue avec Quai d'Orsay qui caricature les politiques et l'administration ministérielle et de la technocratie. Les situations sont tordantes. J'ai pensé à mon chef et à ma boîte en le voyant.

    Thierry Lhermitte est impeccable dans ce rôle d'hyper actif. Le meilleurs comique selon moi reste le comique de dialogue (pas forcément le visuel ou les situations). Ici, on est servi ! Les dialogues s'enchaînent pendant tout le film. "tac, tac, tac !"

     

    Verdict : excellent

     

     

     

     


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  • Il y a quelques années les heureux pocesseurs de l'album TP3.com ont découvert le DVD des premiers chapitres de Trapped in the closet.

    Trapped int the est au carrefour de la comédie musicale, du soap et du cinéma Black US. Ci-dessous, les vidéos des 1ers chapitres pour ceux qui veulent savoir ce qu'est le "package" :

             

    Même s'il s'agit avant tout d'un délire de l'artiste, Trapped in the closet montre bien l'ambition de toucher à tout et la créativité débordante de Kells. Les perso et les situations sont de plus en plus grotestes au fur et à mesure qu'on avance mais pourtant on reste scotché aux rebondissements et au mystère qui lie tous les personnages.


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  • ElyseumCommençons par parler d'Alice Braga qu'on a apperçu dans les barrio de La Cité des Dieux, dans pas mal de films SF ou l'humanité part en sucette (Blindness, Repomen) en survivante dans Predator 2 et en mère protectrice dans I'm a legend. Elle a enfin joué dans Droit de passage dont le thème est l'immigration. Ca tombe bien car l'immigration générée par les disparités entre riches et pauvres est le thème principal d'Elysium.

    Le nouveau film de Neill Blomkamp est dans la lignée de district 9 et aborde les mêmes sujets : llutte des classes, Etat policier,... Mais aussi l'environement et la preservation de la planète. On retrouve d'ailleurs S. Copley de District 9 en mercenaire inquiétant mais surtout Matt Damon qui passe aujourd'hui très bien dans les films d'actions depuis son rôle de Jason Bourne.

    M. Damon ne paraît pourtant pas crédible dans les bidons villes entre LA et le Mexique. Je pense vraiment qu'un acteur inconnu aurait fait l'affaire (mais allez dire aux studios d'investir 100M$ sans tête d'affiche...) Fort de son capital sympathie (il a une tête sympa quand même ce Matt) Max nous enmène dans son quotidien se faire humilier par les droïdes officiers de police, se faire exploiter à l'usine de construction de droïdes (quelle ironie) et se faire irradier au travail et lâchement abandonner par ses patrons. Il n'a plus le choix : pour survivre, il devra arriver à Elysium, cette station géante en orbite au dessus de la terre qui abrite les riches.

     

     

    Cette métaphore du monde actuelle est vraiment plaisante à voir. Visuellement, c'est très réussi, on retrouve l'univers de district 9 (bidon ville, technologie mécanique bricolée,...) On a absolument pas de mal à croire que tout celà pourrait arriver. Dommage que quelques erreurs retirent la crédibilité de cet univers :

    -> Problème numéro 1 : Matt se remet très vite, trop vite de ses blessures. Sa fracture du début du film ne semble plus l'embêter à la fin (il s'est passé 6 jours max entre le début et la fin). Il peut ainsi retirer son plâtre et puncher les méchants sans cligner des yeux... Matt se fait visser un exosquelette dans les os, poignarder et il gambade sans problème le reste du film qui tient en 1 semaine max.

    -> Problème numéro 2 : faire un coup d'Etat dans le futur, c'est facile, il suffit d'avoir quelques lignes de codes, se poser en navette et foutre la pagaille pendant quasiment 1 h sans que la moindre sécurité n'intervienne. Le coup d'Etat est trop simple et l'absence de sécurité sur Elysium est choquante.

    En gros c'est trop facile pour le héros et c'est dommage car l'univers est vraiment crédible. J'aurais aimé une action plus complexe, plus de suspens, plus de stratégie. Le dénouement est trop linéaire, les méchants n'offrent pas de résistance comme s'il suffit de dire stop pour que tout s'arrange. C'est peut-être le message du film d'ailleurs...

    Les + du film :

    • Un film SF politique intelligent
    • un univers bien trouvé très proche de district 9
    • Le casting avec A Braga dans un rôle qui lui va comme un gant, Matt Damon toujours sympathique à voir même s'il est peu crédible en ex délinquant Latino, William Fichtner (l'Agent Malone dans Prison Break, cet acteur est excellent !) en patron sans coeur et le plaisir de revoir Judie Foster parler français dans le rôle d'une ministre de la défense froide et conservatrice (un rôle sans profondeur et c'est dommage)

    Les côtés négatifs :

    • Quelques petites incohérences (Prométhéus s'est fait déscendre pour moins que ça)
    • Un dénouement trop rapide, le réalisme d'un film comme World Invasion : Battle Los Angeles aurait pu inspirer l'action dans Elysium car un coup d'Etat ressemble à une infiltration militaire en milieu enemie.

     Verdict : à voir !


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  • Arte nous a fourni pas mal de doc récemment sur l'impact de la consommation croissante de viande (voir ICI).

     

     

    Comme évoqué dans le documentaire 'Vers un crash alimentaire' (sur Streaming Park), la production de viande exerce une pression forte sur l'environement (épuisement des nappes fréatiques,...) et l'agriculture dans les pays du sud (Amérique Latine,...) : on produit intensivement du soja et des céréales pour nourrir le bétail Européen ce qui favorise un manque d'offre sur les marchés locaux et expose les populations aux insecticides,...

     

     

     

     

     

      La forte consommation de pays occidentaux (comme en Espagne) et la croissance de la demande en Chine :

    - épuise les nappes fréatiques et les terres cultivables (16Kg de céréales sont nécessaires pour produire 1Kg de viande ce qui veut dire 16 fois plus d'eau)

    - affame les populations du sud (prix à la hausse non supportables pour les marchés du sud, "70 % des surfaces agricoles servent pour le bétail ou son alimentation" à lire sur ARTE futur)

    - est mauvaise pour la santé (risques cardiovasculaires, dévellopement germes résistants avec les antibiotiques donnés aux élevages...)

    - est mauvaise pour l'environement (Azote, méthane des vaches, insecticides,...)

     

    Quelles sont les solutions ? Manger moins de viande :

    - adoptons le lundi sans viande

    - mangeons plus d'insectes (La FAO encourage la consomation d'insects)

    - mangeons plus de Soja (prenons les protéïnes à la source mais attention aux OGM !)

    - mangeons plus de légumes et céréales comme les 300 millions de végétariens Indiens (lentilles, haricots, pois chiches,...)

     

    Je vous recommande vivement le site ARTE futur qui est vraiment bien pensé !

     


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  • Ce film adapté de la BD est une vrai réussite ! Les dialogues sont à tomber de rire :

     


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